Le 8 août 2013
La solidarité sans un bruit
dans le silence de nos pas,
tresse un à un les anneaux
d’une chaîne nommée espoir.
Je ne te dirais pas les mots
que tu sais si bien choisir,
je ne te chanterais pas les sons
que tu chantes à ravir,
seulement sur ma palette
de poète,
je choisirais le rose
du laurier et sa senteur poivrée
illuminant tes matins,
le blanc du jasmin,
qui de ses petites mains d’ivoire
te tend la clé du destin,
je choisirais le velouté
de l’orange pressée,
sautillant de vitalité dans ton cœur,
pétillant de vitamines ravies,
je choisirais le velours pourpre
de mes roses de combat,
celles qui savent si bien
sortir les aiguillons
quand le piquant à nouveau,
doit être mis en avant.
Je choisirais enfin
le passe-montagne des comp@s,
pour en un clin d’œil malicieux,
t’envoyer une brassée de sentiments
et t’embrasser sur ses mots :
Todo para todos !
Carole R.
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